Joaquim Barbosa
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President of the Federal Supreme Court of Brazil | |
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Minister of the Supreme Federal Court |
Naissance | ![]() Paracatu ![]() |
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Nationalité | |
Formation | Université de Brasilia Université Paris-Panthéon-Assas (doctorat) Université de Paris ![]() |
Activité | Juge ![]() |
A travaillé pour | Columbia Law School Université d'État de Rio de Janeiro ![]() |
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Parti politique | |
Distinctions |
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Joaquim Barbosa, né le à Paracatu (Brésil), est un magistrat brésilien et président du Tribunal suprême fédéral de 2012 à 2014.
Biographie
Il est originaire du Minas Gerais, dernier d'une famille pauvre de huit enfants, fils d'un maçon et d'une femme de ménage[1]. En parallèle de petits boulots pour payer sa scolarité, il suit des études de droit à l'université de Brasilia puis à l'université Panthéon-Assas (France) où il obtient un doctorat en droit public[2] après une thèse sur « La cour suprême dans le système politique brésilien »[3]. Polyglotte, il parle outre le portugais, le français, l'anglais, l'allemand ou l'espagnol[1]. Il est nommé par le président Lula comme juge au Tribunal suprême fédéral en 2003 et en devient président en [1]. Il est le premier Noir à occuper cette fonction[1].
Il gagne une réputation d'incorruptibilité en jugeant l'affaire du Mensalao, un scandale lié à l'achat de votes qui éclabousse le président et qui aboutit à la condamnation de plusieurs de ses proches ; ce fut, dit-il, « la décision la plus difficile » de sa carrière. Pour la première fois, la justice met un frein à l'impunité des personnalités politiques brésiliennes. En 2013, il figure sur la liste des 100 personnalités de l'année du magazine Time. Alors que la société brésilienne est conservatrice, il a fait avancer la cause des homosexuels et de l'avortement et a imposé des quotas pour les Noirs à l'université[4].
Après sa carrière de magistrat, il devient avocat.
Alors qu'il est pressenti pour être candidat à l'élection présidentielle de 2018 et que les sondages le placent en deuxième ou troisième position, il annonce le qu'il ne sera pas candidat[4],[5].
Notes et références
- ↑ a b c et d "Joachim Barbosa, justicier du verbe", article de Nicolas Bourcier dans M, supplément magazine du Monde, P.50, 8 décembre 2012.
- ↑ Doctorate
- ↑ Notice sur le catalogue SUDOC.
- ↑ a et b Michel Leclercq, « La tentation politique de l'ex-uge suprême du Brésil Joaquim Barbosa », Le Figaro, samedi 20 / dimanche 21 janvier 2018, page 8.
- ↑ « Barbosa renonce à la course à la présidence du Brésil », sur rtl.be, RTL Info, (consulté le ).
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